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Faire un câlin à un arbre

✨️✨️ Faire un câlin à un arbre : se laisser toucher autrement

Il y a des jours où mon cœur a besoin de silence. Pas un silence vide, mais un silence vivant. Un espace où je peux respirer, loin des mots, loin des attentes. Ces jours-là, je vais marcher, et parfois, sans même y penser, je m’arrête devant un arbre.

Je le regarde. Il ne dit rien, lui non plus. Il est là, simplement. Fort, calme, patient. Et puis, je m’approche… et je le prends dans mes bras.

Oui, je fais un câlin à un arbre.

Ce n’est pas une blague. Ce n’est pas un délire spirituel. C’est un besoin. Un retour à quelque chose de simple, de vrai, de vivant. Il n’y a pas de filtre, pas de masque, pas de jugement. Juste moi, et lui. Et tout s’aligne, même pour quelques secondes.

Quand les racines parlent à l’âme

Ce que je ressens à ce moment-là ? Du calme, surtout. De la chaleur parfois. Comme si l’arbre me tenait, moi aussi. Comme s’il me disait : “Tu peux t’appuyer sur moi. Tu n’es pas seul.e.” Et c’est vrai. Je me sens soutenu.e, enveloppé.e, aimé.e sans condition. Par un être qui ne me demande rien, qui ne cherche rien, qui existe, tout simplement.

C’est un geste doux, mais puissant. Une sorte de prière silencieuse. Un dialogue sans mot, où le corps et l’âme écoutent ensemble.

Et si on arrêtait de se couper du vivant ?

On vit souvent en mode automatique. On traverse nos journées comme on traverse les rues : vite, sans regarder autour. Pourtant, le vivant est là. Il nous parle, il nous tend la main – ou plutôt les branches. Et il suffit parfois de s’arrêter. D’oser le contact.

Faire un câlin à un arbre, c’est comme revenir chez soi. Dans son corps, dans son cœur, dans le moment présent. C’est se rappeler qu’on fait partie de quelque chose de plus vaste, plus lent, plus sage. Et qu’on n’a pas besoin de tout comprendre pour se laisser toucher.

Essaye, un jour…

Tu n’as rien à prouver. Tu n’as pas besoin de croire à quoi que ce soit. Juste… essaye. Trouve un arbre qui t’attire. Approche-toi. Ferme les yeux. Pose ton front contre l’écorce. Écoute. Respire. Laisse-toi aller.

Il se peut que tu sentes quelque chose. Il se peut que tu pleures un peu. Ou que tu ries. Que tu te sentes ridicule. Ce n’est pas grave. L’arbre s’en fout. Il t’accueille comme tu es.

Et tu verras : quelque chose en toi se détend. Comme un “oui” doux qui revient.



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