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Le fil d'amour maternel.

🌸 Le fil d’amour maternel : de nos premiers pas à l’appel de l’âme


À 2 ans, tu marches vers maman.

Tes jambes tremblent, ton souffle est court, mais ton cœur sait déjà où aller.

Ses bras sont ton refuge, son odeur ton ancrage, sa voix ton guide.

C’est le premier lien, celui qui ne se nomme pas encore,

mais qui s’imprime pour toujours dans ton âme.


À 5 ans, tu veux lui montrer ton monde :

tes dessins maladroits, tes rêves naïfs, ta joie spontanée.

Elle applaudit, t’encourage, te console.

Tu apprends à travers elle ce qu’est la douceur et la sécurité.

Elle devient ton repère, ton premier miroir.


À 10 ans, tu commences à voir ses failles.

Tu découvres que même une mère peut pleurer.

Tu comprends que l’amour n’est pas toujours parfait,

qu’il peut être silencieux, maladroit, fatigué.

Mais dans le fond, elle reste ton port d’attache.


À 15 ans, tu veux t’enfuir de ce cocon trop serré.

Tu veux prouver que tu existes autrement qu’à travers elle.

Tu la défies, tu t’éloignes, tu crois te libérer.

Mais derrière ta colère et ton besoin d’air,

il y a un fil invisible : celui qui te relie à sa force.


À 20 ans, tu t’élances vers la vie.

Tu crois être libre, mais ses gestes t’accompagnent,

sa voix résonne en toi,

et tu te surprends à reproduire ce que tu voulais fuir.

Tu portes d’elle ce que tu aimes et ce que tu rejettes.

Elle vit dans ton ombre et dans ta lumière.


À 30 ans, tu te retournes un instant sur le passé.

Tu comprends mieux ses peurs, ses sacrifices, ses absences.

Tu découvres la femme derrière la mère,

et tu réalises qu’elle t’a transmis ce qu’elle a pu,

avec ce qu’elle avait.

Tu apprends le pardon, même s’il n’est pas encore total.


Et puis, un jour, ton âme réclame de l’espace.

Tu ressens ce besoin profond de couper le lien,

comme si t’identifier à elle devenait insurmontable.

Tu cherches à exister sans son histoire,

sans sa douleur, sans son regard posé sur toi.

Tu veux te redéfinir, renaître, respirer.


Alors tu t’éloignes, parfois sans prévenir.

Tu crois qu’il faut la fuir pour être toi.

Mais en réalité, tu ne fuis pas ta mère,

tu fuis la partie de toi qui lui ressemble trop.


Le détachement n’est pas un rejet —

c’est une mue spirituelle,

un passage où l’amour cesse d’être dépendance

pour devenir conscience.


Puis, avec le temps, quelque chose change.

La colère se transforme en tendresse,

la distance en gratitude.

Et tu ressens un jour ce besoin profond, presque sacré :

celui de la retrouver.


Pas pour redevenir l’enfant fragile,

mais pour reconnaître la mère d’âme à âme,

dans toute sa lumière et ses blessures.

Ce moment où tu la regardes vraiment,

sans attente, sans rancune, sans rôle.

Tu la vois telle qu’elle est,

et tu comprends que vous ne vous êtes jamais quittées.


Quand elle s’en va, ce lien ne se brise pas.

Il devient souffle, étoile, caresse invisible.

Elle revient dans un parfum, un rêve, une chanson.

Et ton cœur, même adulte, même sage,

murmure encore :


- « Maman, je te retrouve enfin. »


Parce qu’une mère ne s’efface jamais.

Elle change de forme, d’espace, de présence —

mais son amour continue de vibrer dans chacun de tes battements.

Et quand ton âme s’élèvera à ton tour,

tu la verras t’attendre, les bras ouverts,

comme au premier jour.


Avec toute ma lumière ✨️

Vero


© Véronique Frejefond – Tous droits réservés



ree


 
 
 

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