top of page

Apprendre à se relever

🌷 Se réapprendre avec douceur : l’art de se relever sans se brusquer


Après les tempêtes, après les nuits sans sommeil,

après les adieux, après les chutes silencieuses,

il reste un être fragile, sensible, encore tremblant : soi-même.


Et c’est là que commence le plus délicat des chemins :

apprendre à se porter avec douceur.


Pas à courir, pas à oublier, pas à braver le monde.

Juste… se tenir la main,

comme on tiendrait celle d’un enfant qui réapprend à marcher.


🌿 La douceur, ce courage invisible


On confond souvent douceur et faiblesse.

Pourtant, il faut une force immense

pour choisir la tendresse quand tout a fait mal.

Pour poser la main sur son propre cœur

et lui murmurer : “Prends ton temps.”


La douceur envers soi,

c’est refuser la violence intérieure,

les exigences irréalistes,

la pression du “reprends-toi”.


C’est reconnaître sa vulnérabilité

comme un espace sacré, pas une faute.


🌙 Accepter d’être en chemin


Guérir n’est pas linéaire.

Certaines journées respirent la lumière,

d’autres retombent dans la brume.

Cela ne veut pas dire qu’on régresse —

cela signifie qu’on est vivant.


Apprendre la douceur,

c’est arrêter de se juger pour les jours de pluie,

et célébrer les moindres rayons de soleil.


Une avancée minuscule est déjà un pas.

Un souffle apaisé est déjà une victoire.


🌸 Se parler avec amour


Nous savons être durs avec nous-mêmes.

Plus durs qu’avec n’importe qui d’autre.


Mais si nous offrions à notre cœur

la même compassion que nous donnons aux autres ?

Si nous remplaçions “Tu aurais dû”

par “Tu fais du mieux que tu peux” ?


Les mots que l’on s’adresse sont des semences.

Que voulons-nous faire pousser :

des reproches ou de la paix ?


🌅 Renouer avec la douceur du monde


La douceur se nourrit aussi de ce qui nous entoure :

une lumière du matin,

une tasse chaude entre les mains,

une marche lente,

un silence qui ne fait plus peur.


La vie murmure des gestes de tendresse

à qui prend le temps de les recevoir.


Revenir à la douceur,

c’est redécouvrir que le monde n’a pas que des angles —

il a aussi des courbes,

des respirations,

des bras invisibles qui nous soutiennent.


💫 Le cœur n’a pas besoin d’aller vite pour guérir


Un jour, on se surprend à sourire sans y penser.

À respirer plus profondément.

À se sentir moins fragile, plus vrai, plus ancré.


Ce jour-là, nous comprenons que la douceur n’est pas un refuge.

C’est une renaissance.

Pas soudaine, pas spectaculaire —

mais solide, sincère, profonde.


La douceur ne répare pas en surface.

Elle guérit le cœur à l’endroit où tout avait été brisé.


Et c’est ainsi, sans bruit,

que l’on recommence à vivre.



💫 L'art d'être Soi

✍️ © Véronique Frejefond






 
 
 

Posts récents

Voir tout
Quand tu deviens le reflet...

Quand tu deviens le reflet de ce que tu critiquais ✍️ par Véronique Frejefond Il est facile de pointer du doigt les blessures de sa famille, d’énumérer ce qui nous a fait souffrir : un parent autorita

 
 
 
Quand la coupure d’un lien dépasse la relation.

Quand la coupure d’un lien dépasse la relation ✍️ par Véronique Frejefond Lorsqu’un adulte décide de rompre avec une partie de sa famille, il croit parfois protéger son équilibre, mettre une distance

 
 
 
Revenir à la vie : l'ancrage après la tempête.

🌳 Revenir à la vie : l’ancrage après la tempête Après le tumulte, après la perte, après le chaos intérieur, il y a un moment silencieux où l’âme cherche un sol. Une terre sur laquelle se reposer, un

 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page